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mercredi 14 avril 2010

Les connexions invisibles, Fritjof Capra

"La toile de la vie", de Fritjof Capra
Une nouvelle interprétation scientifique des systèmes vivants

"Si la biologie moléculaire a permis de mettre à jour les éléments fondamentaux de la vie, elle n'a pas résolu pour autant tout le mystère de la complexification,
de l'intégration et de l'interrelation des organismes vivants avec leur environnement. Récemment, de nouvelles interprétations sont apparues dans la communauté
scientifique pour tenter de comprendre ces systèmes vivants complexes: théorie dynamique des systèmes, théorie de la complexité, dynamique non linéaire,
dynamique des réseaux, etc.
Les attracteurs étranges, les fractales, les structures dissipatives, l'auto-organisation et les réseaux autopoiétiques en sont les concepts clés.
Pourtant, jusqu'à aujourd'hui, aucune approche synthétique ni aucune interprétation globale intégrant l'ensemble de ces nouvelles découvertes
dans un contexte unifié, et l'exposant au public de façon cohérente, n'a été proposée. C'est le défi que relève cet ouvrage, qui représente une
avancée fondamentale pour comprendre le monde qui nous entoure. Cette compréhension débouche sur la notion d'«écologie complexe»
défendue par Fritjof Capra, qui expose les idées révolutionnaires apparues ces dernières années dans ce domaine."

Docteur en physique, Fritjof Capra est l'auteur du best-seller "Le Tao de la physique", un livre fascinant sur les parallèles entre la spiritualité
orientale et la physique quantique. Il est également l'auteur de la "Sagesse des sages" et du "Temps du changement".
Fritjof Capra a reçu en 1992 le National Book Award pour sa collaboration à l'ouvrage collectif "Belonging to the Universe".



source

Les connexions invisibles

Une approche systémique du développement durable.

Se basant sur les récentes théories scientifiques issues de la physique et de la biologie,
Fritjof Capra propose dans cet ouvrage un cadre théorique fondamental qui lui permet d'aborder les grands défis socio-économiques du XXIe siècle.

Les découvertes récentes de la théorie de la complexité ont dégagé un ensemble de nouveaux concepts : interactions des organismes avec l'environnement, complémentarité du processus et de la structure, concept d'émergence, rôle et évolution du langage, etc.
Ces notions, qui sont en jeu aussi bien dans les organismes et les écosystèmes vivants que dans notre organisation sociale et économique, permettent d'aborder sous l'angle systémique les problèmes auxquels se confrontent aujourd'hui nos sociétés. La complexification du management des organisations humaines, la multiplication des réseaux, l'essor des biotechnologies, la mondialisation économique (et son impact social, écologique et culturel) sont des données nouvelles qui vont avoir une influence majeure sur l'évolution de l'humanité.

Leur compréhension globale, en termes de totalité systémique, incite l'auteur à privilégier un " écodéveloppement " qui seul semble pouvoir garantir un développement durable des sociétés humaines. A travers une approche scientifique, et non idéologique, des problèmes sociaux et écologiques de notre temps, le nouveau livre de Fritjof Capra propose une alternative fondée et rationnelle aux ravages du capitalisme mondial. Synthétisant les grands courants de la pensée scientifique contemporaine, il offre une réponse aux questions de plus en plus pressantes que soulèvent notamment les mouvements altermondialistes.


Docteur en physique, Fritjof Capra dirige le Center for Ecoliteracy de Berkeley, en Californie.Il a abordé les implications des avancées scientifiques récentes dès son premier ouvrage: Le Tao de la physique. Du même auteur, les éditions du Rocher ont depuis publié: Sagesse des sages (1988), Le Temps du changement (1994) et récemment La Toile de la vie (2003). Fritjof Capra a reçu en 1992 le National Book Award pour sa collaboration à l'ouvrage collectif, L'Univers aux frontières de la science et de la spiritualité.

Extraits choisis :

Comprendre notre temps, les réseaux du capitalisme mondial;
chapitre 5 p 164

Et finalement , la restructuration capitaliste a imposé à tous les pays de
l'économie mondialisée émergente une discipline économique commune mise
en œuvre par les banques centrales et le Fonds monétaire international ( FMI ).
Toutes ces mesures n'ont pu intervenir que grâce au rôle crucial joué parles nouvelles technologies de l'information et de la communication qui ont permis
des transferts de fonds quasi instantanés ( les nanotunes : Taxe Tobin )
entre divers secteurs de l'économie et divers pays.
Ce qui a donné lieu à une dérèglementation rapide via des
paradis fiscaux et autres chambres de compensation . ( voir cleartream )

Et en définitive, la révolution de l'internet a contribué à la naissance d'une nouvelle économie mondiale, avec tous les travers que l'on voit en ce moment ...
Les méta-réseaux des flux financiers ont engendré un monstre, la marge de profit.
Avec leurs rapidité de traitement de l'information et leur modélisation mathématique sophistiquée, les ordinateurs ont permis de remplacer l'or et le papier-monnaie par des produits financier encore plus abstraits ( voir : les subprimes )
Les " hedge funds ", par exemple, qui sont des transactions fixées à une date
future fondées sur d'éventuels gains financiers anticipes par projections informatisées, les " hedge funds ", des fonds d'investissement spéculatif qui sont souvents utilisés pour acheter et vendre en quelques minutes d'énormes quantités de devises en tirant profit de toutes petites marges.
Le grand casino Mondial

Les mêmes capitaux vont et viennent entre les économies en quelques heures, voire en quelques minutes ou parfois même en quelques secondes.
Grâce à la dérèglementation, et à l'ouverture des marchés financiers nationaux, de puissants programmes informatiques aider de traders jouent avec des milliards d'euros.
Ces joueurs planétaires ne sont pas d'obscurs spéculateurs mais les plus importantes banques d'investissements, les caisses de retraites ou d'assurances, des multinationales ...
Les flux financiers ne suivent aucune logique de marché réel.
A eux seuls, les marchés monétaires mondiaux échangent quotidiennement plus de deux billions de dollars et, comme ce sont eux qui fixent en grande partie les objectifs de taux de remboursement des dettes des états et des monnaies, ils jouent un rôle considérable dans l'incapacité des gouvernements à contrôler la politique économique.
C'est ce qui explique la série des grave crises financières à venir encore si on ne régule pas !
Les derniers Krachs boursiers ont plongé 40 % de la population mondiale dans une profonde récession !
Les circuits d'information de l'économie mondiale opèrent à une telle vitesse et utilisent un si grand nombre de sources ( illégales ) que l'ensemble du système échappe à tout contrôle,
à moins de s'en prendre à la base, le trou noir du système, le secret bancaire exercer dans les paradis fiscaux.

Les organismes vivants et les écosystèmes peuvent aussi devenir instables, mais ils finissent alors par disparaitre à cause de la sélection naturelle, et seuls survivent les systèmes qui comportent des processus stabilisant.
" l'enjeu est trop important pour laisser le capital spéculatif et les fluctuations monétaires décider du sort de l'économie réelle.

L'impact écologique de la mondialisation. ( page 174 )


L'objectif fondamental de la théorie et la pratique actuelle - tout mettre en œuvre pour poursuivre une croissance économique indifférenciée - est clairement irréalisable ( voir discourt Yves Cochet assemblé nationale : la bonne croissance ), car une expansion illimitée sur une
planète limitée ne peut que conduire au désastre.
Il est désormais très clair que nos activités économiques sont préjudiciables à la biosphère et à la vie humaine, et que les dégâts qu'elles provoquent seront bientôt irréversibles.
L'humanité doit donc de toute urgence systématiquement réduire ses pratiques dévastatrices.
" nous devons faire de la sauvegarde de l'environnement une priorité si nous voulons préserver la civilisation " Al gore ...


le capitalisme mondiale est voué à l'échec
Le rejet social, culturel et politique par un grand nombre de gens dans le monde d'une énorme machine dont la logique ignore ou dévalue leur humanité. Il semble que ce rejet ait déjà commencé avec l'élection d'Obama, on peut l'ésperer.


Du même auteur ;

L'Univers aux frontières de la science et de la spiritualité.
Le TAO de la physique.




"Le Siècle" est un "club de réflexion" (ou "think tank") qui réunit les membres les plus puissants et influents de la classe dirigeante française. On y retrouve des politiciens de droite et de gauche, les patrons des plus grandes entreprises françaises, des journalistes de premier plan dans les médias qui "font l'opinion", et quelques universitaires. Le Siècle compte un peu plus de 500 membres choisis par cooptation, auquels s'ajoutent 200 invités renouvelés chaque année.
Une fois par mois, les membres du Siècle se réunissent au très sélect Automobile Club de France, place de la Concorde. De 20h à 21h, un apéritif permet de choisir librement ses interlocuteurs. A 21h vient l'heure du dîner. Les convives sont placés par groupes de 7 ou 8 autour d'un chef de table qui veille à organiser le débat et à éviter les apartés. Le repas se termine à 22h45. Ceux qui le souhaitent peuvent prolonger la soirée au bar.
Sur Canal Plus, les "Guignols de l'info" ont fait allusion au Siècle, avec une séquence où une organisation nommée "Le Spectre" gouverne secrètement la France. Dans une mise en scène à la manière de James Bond - "Octopussy" ou de la série TV "Le Prisonnier", on y voit des personnalités médiatiques et politiques obéir servilement aux ordres du "n°1" de l'organisation, incarné par la marionnette d'Ernest Antoine Seillière...
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